Évocations animales, chants d’oiseaux intégrés et charges bestiales, voici cinq groupes qui sont en symbiose avec la nature dans le Top 100 du Prix Ricard S.A Live Music !
Depuis le 27 novembre, vous connaissez le nom des 100 candidats que nous avons retenus pour les présenter au jury du Prix. Et comme vous représentez cette année la 11ème voix du jury en choisissant vous aussi vos 10 finalistes, on vous propose de faire mieux connaissance avec ce Top 100.
CLARA POLAIRE (Chanson française / Paris)
Crédit photo : Salomé O’Yallon / Cindy Lo
Clara Polaire chante des textes surannés et touchants, comme si elle jouait dans un film de Christophe Honoré. Son univers, parfaitement identifiable, prend une tournure nouvelle grâce aux trois musiciens qui l’accompagnent : Nicolas Bauer à la basse, Gaspar José au Vibraphone, et surtout le raffiné Quentin Rondreux, batteur de jazz, dont le jeu donne une coloration inattendue aux chansons. Un véritable ours polaire contre lequel se blottir.
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CONFERENCE OF THE BIRDS (Pop indé / Paris)
Conference Of The Birds se joue de nous. On ne sait pas s’il on a à faire à un projet électronique, dominé par les machines, ou si au contraire il s’agit de mélodies indie-folk qui auraient changé de terrain de jeu. L’auditeur se trouve dans un train qui va potentiellement vers la campagne, mais peut-être aussi vers la ville. Peu importe, car avec Conference Of The Birds, ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage. Une belle aventure migratoire, pleine de surprises.
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FANG THE GREAT (R’n’B / Evry)
Crédit photo : BILD Media
Bête protéiforme, Fang The Great, mi rappeur mi chanteur, va aisément s’imposer dans l’arène. Son R’n’B moderne, complexe et sensuel s’inscrit dans la même lignée que les travaux de Sampha, Drake et Frank Ocean. Non content de jouer sur un panel d’émotions hyper large, Fang The Great se permet même des incursions lyriques. Protéiforme comme on disait.
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GISÈLE PAPE (Chanson Française / Montreuil)
Crédit photo : Alexandre Chenet
Gisèle Pape prend son temps. C’est insidieusement qu’elle livre touche par touche la grandeur de sa musique. Elle joue avec les rêves, avec le silence aussi et s’amuse de nos perceptions. Ses chansons, qui regorgent de sons d’oiseaux, semblent se mélanger avec l’espace sonore de l’auditeur, avant d’affirmer leur unicité. La féérie entre en friction avec la réalité, ce que traduisent merveilleusement les textes.
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RAMO (Pop française electro / Paris)
Crédit photo : La Robotte // Etienne Robert
Boucles électro + chants d’oiseaux + voix naïve et mystique = Ramó. Bienvenue dans une forêt tropicale, dont on n’oublie très vite qu’elle est motorisée par des machines. Frais, primitifs, naturels, et même dansants, les titres de Ramó appellent à plein de choses simultanément. De la musique sensorielle à bien des égards.
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