Qui a dit qu’il n’y avait pas de techno au sein du Prix Ricard S.A Live Music ? Pause normande avec Irène Drésel qui a fait headbanguer Rod notre réalisateur comme jamais et mis un peu de Berghain dans une drôle de maison pleine de vélos, de robes et de chiens.

Pour cette deuxième rencontre avec les finalistes du Prix, nous avions rendez-vous à Lion Sur Mer dans un ancien casino reconverti en une incroyable maison d’hôte: La Villa Louis. Après quatre énormes heures de sommeil bien méritées, on est passé en quelques heures d’un décor de forêts enneigées à une mer ensoleillée et on a vu des flûtes à bec s’ambiancer sur des beats électroniques. Le # du jour : grand écart.

Alors que sur la route le brouillard menace la caution déposée pour notre van, la team se déchire autour d’un grand débat de société : Star Wars, chef d’œuvre ou vaste escroquerie ? Ok, il y en a aussi qui n’écoutent pas, mais tout le monde tape du pied sur les titres d’Irène que Clément balance dans l’autoradio pour se mettre en condition avant la session.


La douce odeur du papier d’Arménie (#désodorisantnaturel) et les joyeux compères sont là pour accueillir vos serviteurs aux bras chargés dans la fameuse villa avec vue sur mer. Irène a très joliment décoré la pièce principale en vue du tournage. Au menu du jour : des fleurs, des chandelles, un ours en peluche bien baraqué, des fleurs (encore), un vélo sur une commode (pourquoi pas), sans oublier Lutka un chien très obéissant qui pour l’anecdote possède le même nom qu’un titre de notre artiste du jour (au clip plutôt #osé).

Irène Drésel en bonne compahnie lors du tournage à @la_villa_louis 😍 #dog #bestfriend 📸Rod Maurice

A photo posted by Ricard SA Live Music (@ricard_sa_live_music) on

Pendant que l’un des musiciens d’Irène, le bien nommé Sizo Del Givry, tente de masquer avec succès son bras dans le plâtre par une cape, l’auteur de cet article se retrouve pris dans dans une mise en place d’oreillettes relativement tricky à travers la robe d’Irène et celle de sa flûtiste Ola Klebanska.


Les plus heureux, ce sont Romain notre ingé son et Rod notre réal qui sont les seuls à pouvoir profiter du morceau pendant que le reste de la team patiente au son d’un shaker et d’une flûte, seuls instruments à résonner dans la pièce (le reste sortant d’ordinateurs). On a tous bien hâte d’entendre ce petit ovni qui avait accroché le jury par son univers mêlant une ambiance techno hypnotique avec une identité visuelle très forte. Ricky notre mascotte, commence à s’impatienter et on l’autorise à partir faire du « onewheel » (une sorte de skate automatique) au bord de la plage. Enfin, en tout cas il aura essayé.

Pendant ce temps, certains membres de la Team parviennent quand même à brancher un casque sur la console de Romain et se mettent instantanément à bouger de la tête. A son univers électronique que l’on connaissait, Irène réussit à intégrer une vraie dimension instrumentale et spontanée. C’est mélodique, ça vous attrape bien au corps et c’est vivant. Les DJ set désincarnés ça n’intéresse pas Irène qui joue live à chacune de ses apparitions.

Rod s’emballe pour retrouver le nom du titre qui l’a le plus accroché dans le CD d’Irène, nous explique que sa chère ville de St Malo possède la plus grosse marée du monde et embarque l’artiste dans une promenade sur la plage normande pour une séance photo.

Il ne nous reste plus qu’à embarrasser Irène de nos questions sur ses « secrets »  et on se dit déjà tous aurevoir 45 fois. On quitte la villa et la mer pour le brouillard et la route. Enfin pour s’ambiancer dans le van on se remet son disque : #monteleson. Prochaine destination: Paris, pour rencontrer un certain Dani Terreur et on sent qu’il y aura moins de robes et de fleurs…

Crédit photos de l’article: Rod Maurice

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