Très belle ambiance pour le deuxième soir du festival OUI FM sur la place de la République grâce à un public retrouvé et des bêtes de scène. Et c’est toujours notre photographe Sarah Bastin qui vous raconte…

Photo : FUZETA par Sarah Bastin
Photo : FUZETA par Sarah Bastin

Le soleil transperce la scène et les voix des trois frères Sims s’élèvent doucement. Les passants viennent grossir la foule, le public déjà présent se lève et le groupe de fans récite les paroles. FUZETA monte en puissance pour exploser avec furiosité sur leur titre Dive. Une nouvelle fois, l’expérience de la tournée Ricard S.A. Live Session a donné beaucoup de maturité à son lauréat qui devrait encore faire succomber au festival Fnac Live. Heureux et libérés sur scène, les bretons réjouissent le public et terminent une bien belle journée pour eux marquée par la signature d’un contrat d’édition avec BMG Publishing !

Photo : TALISCO par Sarah Bastin
Photo : TALISCO par Sarah Bastin

A peine débarqué sur scène que TALISCO installe une ambiance de feu. Le bonhomme cherche tout le monde (oui !) du regard, s’avance un peu, retourne à son micro puis revient. On comprend vite pourquoi ce français parcourt toutes les scènes européennes. L’album Run est livré par un artiste survolté dont les titres en anglais sont ficelés comme des tubes de radio. Certes, TALISCO ne réinvente pas le genre mais toute la place de la République le suit comme un seul homme.

Photo : THE STRYPES par Sarah Bastin
Photo : THE STRYPES par Sarah Bastin

Après quelques riffs, Josh McClorey joue la guitare dans le dos. Pas de doute, les petits génies de THE STRYPES viennent de prendre la suite devant un public chauffé à bloc. Chaque petite performance technique excite les foules, chaque note d’harmonica fait remonter l’ambiance. Descendant direct de Miles Kane et Noel Gallagher, le quatuor irlandais livre un set rock brutal. A peine âgés de 20 ans, ils sont à la fois le rythm’n’blues des sixties que du garage-rock. Après les avoir vus l’an dernier au Printemps de Bourges, THE STRYPES ont vraiment une énergie frénétique qui fait d’eux un groupe immanquable.

Photo : GAZ COOMBES par Sarah Bastin
Photo : GAZ COOMBES par Sarah Bastin

La nuit tombant, GAZ COOMBES est ensuite arrivé, vêtu d’un couvre chef, lui-même surmonté d’une caméra embarquée. Flanqué derrière son clavier, j’ai l’impression de ne voir que ses yeux lorsqu’il ouvre son concert avec Buffalo. Médiocre première impression de celui qui proposait une alternative à la britpop des années 90s ? Si le public est emballé, il me faut vraiment plusieurs titres pour rentrer dedans. A l’image de son disque Matador qui se découvre par des portes multiples, Gaz Coombes finit par m’embarquer sur le titre 20/20 puis sur l’urgence de English Ruse. Venu écouter la messe mardi soir, cette fois-ci le public vit une expérience explosive.

Ce soir, on passe en mode 100% frenchie avec Bikini Machine, Mina Tindle, le grand retour des Innocents et un final qui s’annonce fou avec Cali.

Photo : Public par Sarah Bastin
Photo : Public par Sarah Bastin