Le public parisien a vécu toutes les émotions hier pour cette dernière du festival OUI FM sur la place de la République. Cette soirée 100% frenchy, qui était aussi la seule avec une femme programmée, a tenu toutes ses promesses avec un final explosif de Cali.

Photo : BIKINI MACHINE par Sarah Bastin
Photo : BIKINI MACHINE par Sarah Bastin

Ce sont les rennais de BIKINI MACHINE qui ouvrent les festivités. Un challenge qui ne posera aucun problème pour ce groupe qui a le feu aux pieds depuis 15 ans. Une machine à danser, c’est bien cela qui va rapidement épaissir la foule. Ils laissent de côté leurs influences yéyé pour livrer un set composé uniquement de leur dernier album – sauf La Pharmacie Anglaise – une machine à tubes soul-rock. D’un saut de la batterie, Fred Gransart clôture le set sur un symbolique What You Are Gonna Do ?

Photo : MINA TINDLE par Sarah Bastin
Photo : MINA TINDLE par Sarah Bastin

Avec MINA TINDLE, la love story dure depuis quelques années. De ses premières parties en duo, la voix tremblante sur Plein Nord à ce nouvel album acclamé par la critique, la lauréate du FAIR a vécu une métamorphose en studio et en tournée. En ouvrant par le titre Je Sais, comme sur son album, Mina Tindle évacue tout de suite la contemplation. L’ambiance monte lorsque les voix se font chorale sur le refrain du single I Command puis l’exaltation restera en chacun. République n’a pas terminé de bouger !

Photo : LES INNOCENTS par Sarah Bastin
Photo : LES INNOCENTS par Sarah Bastin

JP Nataf, qui chantait à tue-tête les paroles de Mina Tindle sur le côté de scène, attends patiemment son tour sur le côté de scène. On se précipite, il y a du monde sur la pointe des pieds, personne ne veut rien manquer de ce retour. LES INNOCENTS c’est chacun qui se retrouve face à sa nostalgie. A deux en guitares-voix face à 20 000 personnes, c’est émouvant… Rares en concert jusqu’à leur tournée d’octobre, ils ne livrent que des classiques, s’attardant seulement à trois reprises sur leur nouvel album Mandarine.

Photo : CALI par Sarah Bastin
Photo : CALI par Sarah Bastin

La séquence émotion-karaoké laisse place à la folie CALI, dompteur de foules et de photographes. Celui qui joue d’habitude plus de 2h30 ne perds pas de temps et fonce surfer sur la foule après 2 minutes puis invite les photographes à monter sur scène dès le deuxième titre, La vie quoi. Cali enchaîne que des tubes pour clôturer ces trois jours de festival dans une ambiance de feu. Tout République les bras levés !

Photo : Public par Sarah Bastin
Photo : Public par Sarah Bastin