RICKY HOLLYWOOD – Live Session

Le prix

Aujourd’hui, on a rendez-vous avec Ricky Hollywood, qui nous attends en pantoufle et pyjama au coin de la cheminée.

© Rod Maurice

Qui est Ricky Hollywood et comment est né ce projet?

On m’a toujours raconté que je suis né en musique, sur Oxygène de Jean Michel Jarre. C’est une technique de médecine douce new age, il y avait une playlist qui passait en boucle et apparemment je suis sorti sur Jean Michel Jarre. Pendant un temps j’ai eu honte de ça, jusque dans les années 2000 et après j’ai commencé à assumer parce que ça devenait cool. J’ai toujours aimé les musiques un peu ambiantes, et en même temps il y a quelque chose de très mélodique, un peu cinématique et ça m’a toujours un peu accompagné dans ma vie.

Ricky Hollywood est né il y a 7 ans avec un EP, mais j’avais déjà commencé à faire des lives quelques années avant, sous pleins de formes: seul, accompagné, avec des danseuses parfois… J’ai testé toute les configurations à la batterie ou au chant. Je fais de la batterie professionnellement depuis quelques années. J’ai commencé à devenir pro quand j’ai joué avec Melody’s Echo Chamber vers 2013-2014 puis j’ai continué à accompagner des musicien-ne-s, des filles surtout: Juliette Armanet récemment et Halo Maud. Et je continue à accompagner des artistes quand on me demande et que le projet me plaît. Ricky, je l’ai toujours fait en parallèle de tout ça. C’est un peu une sorte d’avatar américain qui n’existait pas, parce que quand j’étais petit je me rêvais américain. C’est une sorte de fantasme qui est né il y a longtemps.

Où sommes-nous actuellement? 

On est dans une maison et on a choisi de jouer en pantoufle et en jogging. J’ai choisi ce lieu en rapport avec le morceau qu’on va jouer.

Quel titre as-tu choisi pour la session?

Le titre s’appelle Dispo et raconte une journée d’attente: quand t’es dispo et que t’as besoin de bosser mais qu’on t’appelle pas. C’est l’histoire de beaucoup de musiciens qui bossent seuls chez eux. Donc on tourne en rond. Dès le lundi matin, je me demande qui je vais appeler parce que j’ai besoin de voir des gens sinon je vais devenir fou. Le lundi c’est souvent la pire journée parce qu’en général tous les concerts se passent à partir du milieu de la semaine, donc si t’as pas trop de trucs prévus c’est angoissant. C’est une chanson de chômeur, intermittent du spectacle, dispo. Les paroles de la chanson parle d’une journée type: lundi, 10h du matin, je bois un thé au jasmin puis je me demande qui je vais appeler. Et je fini par faire une sieste.

Et pourquoi as-tu choisi ce titre?

Je me suis d’abord dit qu’il fallait un lieu cool, et Corentin, un des musiciens, a eu cette idée de faire ça dans une maison et de jouer dispo, donc c’est ce titre là qui s’est déterminé naturellement. Je trouvais que ça construisait quelque chose de cohérent et j’avais besoin de ça pour me décider. Du coup, on va en profiter pour le sortir en single !

 

© Rod Maurice