Nouvelle tête dans le jury : Anaïs Babou, programmatrice au sein du Comité artistique des Francofolies et directrice artistique

Le prix

Last but not least, c’est Anaïs Babou, directrice artistique des Francofolies de La Rochelle, qui clôture notre présentation des membres du jury du Prix 2017. Festival partenaire de Ricard S.A Live Music depuis longtemps, c’est tout naturellement qu’Anaïs se joint à la (grande) aventure du Prix.

Coucou Anaïs, qu’est-ce qui t’a donné envie de faire partie du jury du Prix Ricard S.A Live Music 2017 ?

Je dirais que j’ai été agréablement conviée (rires). Premièrement, ça semble assez évident pour moi de rejoindre le jury du Prix car les Francofolies en sont partenaires depuis longtemps. l’une des finalités sera notamment de sélectionner ensemble les artistes pour ensuite les défendre de la meilleure manière possible sur le festival, je pense qu’une implication totale est impérative pour cela. Par ailleurs, cela rejoint aussi la mission que l’on se donne au sein du Comité de Programmation des Francofolies de La Rochelle, mais également sur une structure telle que le Chantier des Francos qui fait partie intégrante de la mission générale du festival, qui est de soutenir l’émergence des jeunes artistes par le live.

Quelle est selon toi la spécificité du Prix par rapport à d’autres dispositifs « jeunes talents » ?

Ce qui fait pour moi la spécificité du Prix Ricard S.A Live Music, c’est l’accompagnement proposé dans son intégralité : le live, le clip, la résidence, l’enregistrement etc. Je pense que c’est un véritable « plus » que l’on offre aux artistes. Le dispositif ne développe pas seulement un temps de la carrière mais propose un accompagnement sur un développement 360° et je pense que c’est ce qui est primordial de nos jours. C’est l’idée d’être soutenu et d’avoir conscience qu’on peut lui apporter des ressources sur tous les domaines de professionnalisation inhérent à son développement professionnel.

Quel est le critère déterminant qui influencera ton choix parmi les artistes postulant au Prix ?

Globalement, c’est le laisser-aller de l’artiste ainsi que son entièreté. Lorsqu’un artiste ne te laisse pas le choix, lorsqu’il apparaît comme une évidence, lorsqu’il ne te propose pas un projet en demi teinte, c’est à ce moment précis qu’il te saisi et te transporte. Donc, ce qui m’influence le plus c’est d’être totalement touchée par la proposition artistique d’un projet.

La question inverse : quel est selon toi le pire carton rouge à éviter à tout prix… ?

C’est un artiste qui essayerait de se formater pour entrer dans un carcan. Ce serait une façon de faire perdre toute son authenticité au projet !

Et pour finir : si t’étais un artiste, tu serais qui ?

Je pourrais être plein de gens en fait. Je pense que je serais un mélange entre Olivia de The Dø et Emily Loizeau. Ça fait une voix et une posture particulières.


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