Nos découvertes musicales au MaMA Festival

Festival

Le MaMa Festival & Convention a soufflé ses 10 bougies la semaine dernière avec 6398 professionnels de la musique venus se rencontrer et échanger pendant la convention avant de s’engouffrer dans la dizaine de clubs du quartier Pigalle à Paris.

© Sarah Bastin

Avec 150 concerts répartis sur 3 jours dans de multiples lieux, je fais le choix d’aller voir uniquement des groupes que je n’aurai pas l’occasion de voir de si tôt.

L’exception confirmant la règle, je commence mes déambulations à la Cigale avec Glauque, venus de… Belgique! Le groupe de hip hop chante l’amour et la colère en français et tient en haleine le public. Énorme coup de cœur ! Tout comme la rappeuse sud africaine Yugen Blakrok qui débite son flow en fin de soirée dans le sous-sol du Magnum Club. Elle présente « Anima Mysterium », un album chargé de couplets politiques.

© Sarah Bastin

La poésie plus légère, je l’ai trouvée au Phono Museum dans la guitare et la voix d’Hollie Fullbrook aka Tiny Ruins, venue tout droit de Nouvelle-Zélande (record détenu). Découverte en 2013 pendant le festival Les Femmes s’en Mêlent, la musicienne nous enveloppe tout de suite dans son univers folk.

© Sarah Bastin

Clara Peya et Vic Moliner nous ont également fait voyager depuis la scène des Trois Baudets vers des sphères inclassables. La pianiste et la bassiste ont joué pendant une heure sans coupure, laissant le public ressentir l’émotion et applaudir/réagir quand bon lui semblait. Le duo captive l’audience en nous embarquant dans du jazz, de la musique électronique, du rap et de l’improvisation. Le jeu des deux musiciens débordent de créativité et reste une de mes plus belles découvertes du festival.

© Sarah Bastin

Pour revenir aux talents de notre hexagone, les murs de la Cigale ont vibré au son 360° pour les concerts de DNGLS, Maud Geffray feat. Lavinia Meijer et Molécule. Installés au milieu de la fosse, les artistes electro se produisent entourés du public. La salle est pleine à craquer pour Molécule qui joue dans le noir avec le système son ACOUSMATIC 360°. Paris a toujours du mal à décoller mais la transe monte.

© Sarah Bastin

En ce vendredi soir, l’ambiance culmine au Carmen pour accueillir Dampa. Il fait désormais très chaud et très humide dans cet ancien hôtel particulier. Les corps dansent dans la salle au son du trip-hop de notre lauréat 2018. Le duo clôture trois jours de festival de découverte avant de continuer sa route vers Ouest Park (Le Havre).

© Sarah Bastin

Top 10 ce que nous avons vu le 17 et 18 octobre :

 

Top 10 de ce qu’on aurait aimé voir :