Suite des aventures de ce Marsatac 2011 avec la deuxième soirée de concerts rapportée par l’équipe du site Le Mellotron…
Dès l’entrée du festival la couleur est annoncée. Files de voitures le long des trottoirs, bain de foule pour accéder à l’intérieur de Marsatac. C’est clair que comparé au jeudi soir, Marseille est bien présent pour cette première soirée du week-end et il va faire chaud, c’est évident.
On commence un poil tard la soirée avec Xzibit à la Cartonerie. Bon gros hip hop des familles ambiance west coast. Une foule bien chauffée et bras en l’air obligé.
On enchaine avec Anthony Joseph au Cabaret Aléatoire pour un live soul-afro-funk bien ficelé et plutôt bien accordé aux circonstances pour seulement une heure de concert. Le public est charmé, le groupe est conquis.
On fait un rapide crochet pour voir Theophilus London. Résultat très bling bling, on note un magnifique débardeur à paillettes, chaines en or autour du cou et instruis bien punchy. On regrette juste les balances pas toujours ajustées.
On passe ensuite à la salle Seita car Turnsteak est l’un des évènements à ne pas manquer. On est servi. Une electro dopée au break et au dubstep sur une très belle mise en scène avec un panneau lumineux aux formes hypnotiques et prenantes. Déconseillé aux épileptiques et aux cardiaques, conseillé à tous les autres.
Filewile, autre belle surprise live de cette soirée. Proche d’un Zenzile ou d’une Grace Jones époque « Pull Up To The Bumper », ils nous offrent une belle performance technique et scénique. Bémol, du retard par rapport à l’horaire fixée et un Chinese Man qui attire une grosse partie du public de l’autre côté du festival…
Du coup on suit la masse et on se dirige vers Chinese Man (à contre coeur de laisser Filewile évidemment). Live fidèle à leur dernier album mais une foule au taquet et une cartonnerie pleine à craquer car le crew joue à domicile, forcement ça aide. Gros son.
Et comment ne pas manquer le point d’honneur de la soirée. Inévitablement il nous fallait voir les copains de La Fine Equipe qui avaient la chance d’avoir une scène rien que pour eux et qui nous offraient 3h de DJ set avec quelques featuring surprise comme Xzibit et le chanteur de ASM. Un problème d’enceinte droite pénalisera la qualité d’un côté de la salle mais leurs titres et instrus taillées pour les dancefloors auront raison de nos pieds. Sûrement l’un des moments les plus dansants et trippant de la nuit.
La programmation s’estompe petit à petit dans chaque salle et Brodinski prend le final de ce vendredi soir. En quelques minutes il nous transforme la Cartonnerie en club electro, parfaitement ajusté au rythme du festival. On félicite le joli clin d’oeil à DJ Mehdi avec son titre Pocket Piano.
Seul petit bémol de cette soirée sera le chevauchement des plages horaires des concerts. Impossible de tout faire et de tout voir en entier. Comme par exemple Stupeflip un poil trop tôt dans la prog, Kanka apparemment très très bien mais très très chaud dans la salle, un Anthony Joseph et un Filewile trop courts car d’autres lives à voir, dommage. To be continued…
