Live report photo : Ricard SA Live Session avec A Rainmaker, Mein Sohn William et Boogers par Sarah Bastin

Live report

Sarah Bastin fait son retour sur le blog Ricard S.A Live Music pour vous raconter ses impressions sur la neuvième édition de notre soirée Ricard S.A Live Session qui se tenait à la Flèche d’Or le 14 mai dernier. A RAINMAKER est venu ouvrir la soirée devant son public puis MEIN SOHN WILLIAM et BOOGERS ont revisité la folk-rock, le punk et le répertoire comique…

>> Galerie photo complète ICI <<

Photo : A Rainmaker par Sarah Bastin

Après dix jours de météo capricieuse, la capitale s’est ironiquement éclaircie pour un doux début de soirée avec le groupe parisien A RAINMAKER, finaliste de notre concours Ricard S.A. Live. Le quintet mené par une voix lead féminine impose tout de suite un set joyeux. Leur pop les fait sourire et la foule abandonne vite la terrasse pour venir voir les gamins avec des étoiles dans les yeux.

Soutenu par un public venu les voir jouer, A RAINMAKER me séduit que très tardivement dans leur set. Ils abandonnent la basse pour doubler les claviers et je commence à me laisser hypnotiser. Pour les curieux et les fidèles, le groupe vient de presser « Sunbelt » en vinyle.

Photo : MEIN SOHN WILLIAM par Sarah Bastin

Pour accueillir MEIN SOHN WILLIAM, on vide intégralement le plateau jusqu’au moindre cable pour remonter une scène avec les retours sur les côtés et des instruments assez proches du public. Le projet de Dorian Taburet est devenu un duo séducteur.

C’est le talent puis l’autodérision qui m’ont charmé. Le talent de se réinventer à chaque chanson. MEIN SOHN WILLIAM joue finement des clichés de la mélodie pop, du noise, de la folk et … du football. Je pense à Didier Super, CHEVEU et GaBlé et puis je pense à rien sinon à la singularité de ce groupe.

MEIN SOHN WILLIAM est un talent précieux. L’expérimentation et le délire se mêlent à une ballade ou des chansons plus sombres. J’étais bien contente qu’ils se lancent dans « l’intro la plus longue de l’histoire pour cette dernière chanson »…

Récompensés par le FAIR 2014, le groupe vient de sortir son second opus Every day, in every way.

Photo : Boogers par Sarah Bastin

La scène s’épure encore pour accueillir BOOGERS venu en solo pour nous présenter Running in the Flame (sortie le 2 juin), son nouveau disque. Après MEIN SOHN WILLIAM, ce n’est pas lui qui va arrêter les boutades et décalages.

Accroché à sa guitare, BOOGERS balance tout de suite sa puissance rock, soutenue par des samplers passés dans son pad. Première claque pour le public timide de la Flèche d’Or. Stéphane Charasse enchaîne et fait compter Kim Gordon. Vif, percutant, énergique et drôle comme sur « The Devil » ou  « I lost my lungs » (in a smoking area).

Amuseur punk et pop crade, on peut se laisser embarquer en toute confiance dans son univers. Seul risque, n’en ressortir que plusieurs jours après au motif des refrains entêtants. Poum Poum Palala Poum…

En savoir plus sur :