Le Ouest Park Festival 2017 en 10 stories

Live report

Ce weekend, c’était la 14e édition du festival Ouest Park au Havre, qui coïncidait aussi avec le 500e anniversaire de la ville : on allait pas manquer ça ! Visiblement, les Havrais non plus : 16 000 festivaliers au rendez-vous d’après les premières estimations, beaucoup de musique et de dingueries à la Normande qu’on vous résume en 10 stories !


1. PEU IMPORTE L’AVENIR, ON A REVU GEORGIO !


A peine arrivé sur le festival et le pass du jour en poche que des hurlements suivis d’un ronflement de basse résonnent déjà au loin : coup d’œil à la montre – 20h30 – c’est bien le début du concert de Georgio. Dernière bouchée de sandwich engloutie d’un coup et on se précipite sous le grand Chap’(iteau) pour découvrir le rappeur déjà bondissant sur scène avec son crew ! Entre les rimes de folie que le public scande avec lui et les riffs que lâche le guitariste Waxx, venu en renfort sur la tournée, on se dit que ça faisait trop longtemps qu’on n’avait pas vu le petit génie du 18e arrondissement de Paname en action !! Si la fosse n’est pas remplie devant la plus grosse scène du festival , on l’oublie vite quand on voit à quel point les gens sont chauds. Ils débitent les paroles de toutes les chansons, dansent et lancent des pogos, c’est un très bon présage pour la suite du festival !


2. INVASION D’ALIENS DANS LES BACKSTAGES


Quand on a croisé en backstage un mec en vert de la tête aux pieds, en train de dîner peinard avec les musiciens, on s’est posé des questions. On a eu la réponse quand le show du trio La Poison a commencé sur la scène du Fort ! « WTF » se dira-t-on tandis que le groupe entame les festivités avec des discours sur l’invasion alien à venir et une énergie rock brute. Les humans dans le public ont pris une belle claque chimique de la main du groupe ! Entre les looks glam interstellaires et les chorégraphies de l’espace, on s’est bien laissé contaminer par la peste verte !


3. SE FAIRE EMBARQUER PAR LES CANADIENS DE TIMBER TIMBRE DANS UNE BALLADE EMBRUMÉE ET NE PAS EN REVENIR


Taylor Kirk n’a pas l’air d’être un type très aimable comme ça. On s’en soucie bien peu une fois qu’il a posé sa voix de velours sur les sons indie pop agrémentés de synthés vintage débités par le groupe. Tout le monde semble alors pendu aux lèvres du canadien et à la mélancolie qu’il dégage. Magnifié par le boulot de son ingé light qui nous promène d’une brume pourpre à un orage bleuté – chapeau l’artiste – il n’en fallait pas plus quand le saxophoniste du groupe débarque sur scène pour ajouter une touche presque kitsch mais au top !

Même s’il insiste pour qu’on revienne le voir « à un vrai concert, pas en festival », Taylor Kirk nous en aura mis plein les tympans dès le vendredi soir !


4. SE FAIRE BATTRE PAR DES GAMINS A PACMAN


On a tous besoin de faire une pause de temps en temps pendant un festival ! Pour nous, c’est entre l’univers sensuel et torturé de Timber Timbre et la techno toute en finesse et paillettes d’Irène Drésel qu’on s’est autorisé un petit voyage dans le passé avec les bornes d’arcade vintage installées au Tetris (on capte mieux le nom de la salle d’un coup hun ?). On trouve vite des challengers pour une petite compet’ à l’ancienne. Résultat des courses : les locaux ont clairement plus d’entraînement que votre serviteur. Mais je reviendrai !!


5. LES MEILLEURES TOILETTES SÈCHES EVER


Quand tu demandes le chemin des toilettes à quelqu’un après ton 6e coca de la soirée (et oui, y’en a qui rentrent en voiture !) et qu’on te montre une installation cheloue qui ressemble étrangement à une roulotte de cirque, tu commences à te poser des questions.

Quand tu arrives devant et qu’un bénévole déguisé en Zavatta te souhaite la bienvenue au Wonder Cake (ça s’invente pas : https://wondercake.jimdo.com/), tu comprends que c’est bien ce que tu cherchais et que les Havrais sont juste tarés !

 

Et en plus c’est écolo, qu’est ce que tu veux de plus !


6. GARDE DU CORPS D’UN SOIR POUR REPORTER EN DÉTRESSE


Le coin VIP, c’est bien cool, on y croise les zikos anglais de The Jacques qui ont l’air un peu perdus, des bénévoles qui courent dans tous les sens, des techniciens qui se marrent dans un coin, et des journalistes qui sirotent un (des) verre(s) en attendant leur prochaine interview ou show à couvrir. On finit forcément un moment par se faire embarquer sur un concert par deux journalistes vidéo. Le plan : « aller faire quelques images, peinard, devant la scène du Tetris pour Hanni El Khatib ». Autant vous dire que dès l’arrivée du monsieur en question sur la scène, on comprend que « peinard » n’était pas le mot adéquat. On se retrouve alors à essayer de protéger les dits reporters et leurs caméras de la foule qui se réchauffe à vitesse grand V au fur et à mesure des morceaux.

Heureusement que seuls les 3 premiers titres peuvent être shootés par les journalistes, on pourra vite se joindre au public désormais bouillant devant la puissance et la maîtrise déployées par le rockeur gominé et ses comparses.


7. « Y’AVAIT DU PLANANT, Y’AVAIT DU VIOLENT,
Y’AVAIT TOUT C’QUI FAUT EN FAIT ! »


C’est ce que Jean-Michel Réplique disait à ses potes avec enthousiasme en sortant du concert de Lysistrata. De son côté pendant le concert, un gars hurlait à son pote au téléphone « Ramène-toi au Tétris ! Lysistrata ça envoie du lourd ! » Le public était donc conquis.
Et pourtant pas facile de faire son premier show au Havre en même temps que celui de Metronomy à l’autre bout du festival. Pas de stress, le trio saintois a plus que relevé le défi en provoquant – malgré une corde cassée pour Théo en cours de route – pogos, slams et francs tapages de pieds pendant une heure !

Fraîchement débarqué dans la galaxie Ricard S.A Live Music, votre reporter en chef n’avait pas encore eu la chance de voir les chouchous du Prix en live. C’est chose faite et on a hâte que ça recommence !


8. RETROUVER NOS FINALISTES SUR LE FESTIVAL <3


Évidemment, on en fait beaucoup pour notre lauréat 2017, mais on n’oublie pas pour autant les finalistes qui étaient en compétition avec Lysistrata ! Pour l’occasion, on faisait jouer Irène Drésel et Freez au festival !

On s’est donc bien échauffé avant de retrouver la techno envoûtante d’Irène Drésel le vendredi soir. On était a priori pas les seuls sous le charme d’Irène et de ses musiciens. Après être restés scotchés par la scénographie toute en fleurs et paillettes, ou les danses hypnotiques du groupe, le public s’est réveillé pour de bon et a kické comme il se doit en de telles circonstances !

Le dimanche aprem, nouveau challenge pour les artistes de la Team Ricard S.A Live Music : à nos chouchous de Freez d’ouvrir les festivités au Tetris en début d’aprem ! Si le public havrais est timide pour les premiers titres, l’énergie du trio strasbourgeois le sort vite de sa torpeur dominicale ! À coups de beats hip hop, de trompettes cosmiques et d’un flow venu direct de New York, USA, les têtes remuent et le groove emporte vite les présents. Après une coupure de son inattendue, le trio nous offrira même un titre en exclu avec un invité surprise, on s’est fait plaisir !

 


9. VOIR UN CONCERT DANS UNE CARAVANE : CHECK


Au Ouest Park, pas question de s’arrêter une minute pour se poser ! On l’aura appris le dimanche aprem quand la fatigue du week-end commençait à se faire sentir en se dirigeant vers les caravanes qui nous semblaient si confortables depuis le début du festival. Rien à voir avec des food trucks cosy, ici on se fait tirer les cartes, on voit une expo photo ou on assiste à un show complètement barré.

 

On se sera donc retrouvé entassé avec 30 autres personnes sur les bancs (et sur le sol) d’une caravane à mater Michell Ann & Willy Vinyl – chemise à fleurs et manteau de fourrure enfilés – enchaîner les blagues (toujours de très hautes volées et de très bon goût, si si !) devant une assemblée très hétéroclite allant du directeur du festival aux enfant dont les parents sont contents qu’ils ne captent pas toutes les blagues !


10. EN BONUS : ON A CROISÉ DES COPAINS


Big up à l’ingé son de Mai Lan ! RPZ la tournée Ricard S.A Live Music 2017 !!

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