Finaliste du prix RLM 2014, le quintet francilien Birdy Hunt publie aujourd’hui Shoplift son premier album. On vous parle de suite de cette pop enthousiasmante et relevée.
Formés en 2007, les Birdy Hunt ont déjà sept ans d’expérience derrière eux, et la première chose qui marque l’auditeur à l’écoute de Shoplift, c’est le professionnalisme de l’ensemble et la cohésion qui semble régner entre les musiciens. Tout coule de source avec beaucoup de fluidité. L’electro s’efface derrière la pop, la ligne rythmique assure la cohérence et les singles potentiels se succèdent d’une belle manière : « Snoopy », « Ocean », « Around Town »… que des titres à l’efficacité immédiate. Le spectre d’action est large et on pense aux Klaxons, à Foals, mais aussi à Coldplay.
La concurrence a beau être rude sur ce créneau indie-rock parsemé de touches électroniques, les Birdy Hunt arrivent néanmoins à se démarquer de la masse en s’impliquant dans chaque titre comme s’il devait à lui seul supporter le groupe. Et puis il y a leur humour, leur manière de faire une musique sérieuse, sans se prendre au sérieux.
Un peu plus tôt dans l’année, nous avions marqué notre emballement face au clip réalisé pour « Maria » et c’est un vrai plaisir d’enfin retrouver le groupe sur long format. Tant pis si l’on a parfois l’impression d’avoir déjà entendu telle idée ou telle mélodie chez ce groupe-ci ou ce groupe-là, tout ce dont on se souvient c’est d’une formation qui a envie de se faire embarquer par ses propres chansons et qui l’assume, le tout avec plus de personnalité qu’au hasard un Two Door Cinema Club.
C’est d’ailleurs avec cette version revisitée de « Maria », filmée dans le cadre de la finale de notre Prix, que l’on vous laisse (re)découvrir le groupe:
