MOTO – Live Session

© Rod Maurice

Bonjour ! On commence par les présentations? 

Je suis Félicie. Je fais de la musique depuis un long moment. J’ai eu plusieurs groupes: ça va des groupes de lycée à un groupe plus récent qui s’appelle Ambrose. Et là depuis 9 mois – 1 an, j’ai senti que j’avais envie de dire des trucs plus personnels et plus profonds et en français, ce qui était une première pour moi. C’est de là qu’est né Moto, qui est un projet assez récent puisqu’on a sorti que deux morceaux et le premier est sorti en juin.

Peux-tu nous parler un peu du lieu où on se trouve?

Nous sommes dans les studios du label Entreprise. Dans la vie, je suis aussi cheffe de projet chez Entreprise. Je crois que j’avais envie de rester « à la maison ». C’est un peu l’esprit de Moto, les musiciens qui jouent avec moi c’est que des amis proches en qui j’ai une totale confiance. Je crois que j’avais envie de poursuivre ce délire-là en faisant une session dans le studio que je connais, dans lequel j’ai beaucoup traîné et que j’aime beaucoup, avec l’ingé son Jennifer qui est l’ingé son avec qui je travaille tout le temps. Je suis vraiment restée dans mon cocon et pour l’instant je n’ai pas envie de me sortir de cette énergie-là qui est plutôt familiale.

Quel titre as-tu choisi pour ta Live Session? 

Le morceau s’appelle Le Premier Homme. C’est le dernier morceau qu’on joue en live et quand on m’a dit que pour le prix il y avait une session live, ça nous a semblé assez logique de prendre ce morceau qui représente bien notre live, c’est assez dynamique. La fin de ce titre, on la prolonge beaucoup dans nos concerts, c’est le moment où les gens dansent, il y a un moment un peu trance où les gens secouent la tête, et où moi je cri…et on avait envie de le reproduire là parce que c’est notre première vidéo live donc autant faire le truc le plus spectaculaire qu’on fait en concert.

De quoi ça parle ? 

C’est une excellente question. C’est le morceau le plus abstrait que j’ai écris. On ne comprends pas le sens des paroles directement. C’est un mélange entre un texte sur mon père, une sensation de fin du monde, de quelque chose qui se délite, j’avais vraiment envie d’exprimer ça, et je pense que le fond du morceau parle de légitimité, la phrase « Mais me sauverais-tu? » ça veut dire « Est-ce qu’à la fin du monde je vaudrais quelque chose? ».

 

© Rod Maurice