Gagner le Prix Ricard S.A Live Music, c’est aussi jouer aux Francofolies de la Rochelle. On a donc demandé à notre photographe Rod de suivre nos lauréats Lysistrata tel un ninja pour vous raconter leur journée sur le festival…

Distribution gratuite de parpaings visuels et sonores en ce 13 juillet en marge du festival sur la scène de la Guinguette – scène qui à ce rythme, se retrouvera un jour à la gare tant chaque année elle s’éloigne du « vrai » festival, telle une plaque tectonique (et non tektonik, ‘ttention !). Mais avant de parler de la tempête, revenons sur les grands moments de cette journée forte en émotions.

Tout commence avec un gimmick instauré par Théo, le guitariste du groupe : il y aura du fuck sur les photos en pagaille. Et comme ses 2 acolytes Max et Ben sont du genre à aimer les bêtises aussi, ils finiront par tous s’y mettre. Donc si tu es mineur(e), que papa/maman ne t’a encore jamais parlé de ce geste obscène, évite cet article, tu pourrais être outré(e).

Lysistrata mange des crêpes
Lysistrata mange des crêpes

Pour l’anecdote, j’ai mangé juste au resto’ d’à côté … mais j’ai dû me farcir 1km à pieds avec 12 kg de matos sur le dos pour récupérer un pass photo … sauf qu’en fait, la prod de la Guinguette est indépendante de celle du festival, j’ai donc dû refaire le trajet dans le sens inverse, alors que mon instinct (souvent pourri, du coup je m’en méfie, même quand il me donne raison plus tard) me disait « mais va les rejoindre à côté, tu verras pour le pass après » … C’était l’anecdote super du jour. Tu t’en balek, et tu as bien raison.

Une fois les 3000 calories contenues dans le beurre aux crêpes (oui oui, dans ce sens) ingéré, go les loges … et là, began the Game of Interview. On a bien rigolé. Je n’en dirai pas plus. Mais si t’es zikos, tu sais.

Lysistrata en interview pour Sud Ouest

17h50, à peine montés sur scène, les enfants taquins se transforment en distributeurs à parpaings, et commencent ce qu’une vieille légende des temps anciens dénomme : Le Lysistratisme. Le Lysistratisme, ça consiste à convertir des gens qui écoutent d’habitude un genre spécifique – souvent calme, pas trop alambiqué, et de les convertir de gré grâce à des riffs acérés et une présence scénique quasi démoniaque. Et une fois encore, je peux te le dire, j’en suis témoin, et ce n’est pas du publireportage : avec les groupes qui s’étaient présentés avant, ce n’était pas gagné. Mais non : Lysistrata a envoyé sévère et les 24 vinyles qu’ils avaient emportés avec eux se sont vendus comme des petits parpaings à la fin du concert. Il faisait chaud, les gens étaient au taquet, et le groupe a mis tout le monde d’accord avec, une fois de plus, le parfait Sugar & Anxiety, véritable concentré de savoir faire du groupe.

Lysistrata en pleine action
Lysistrata en pleine action
Conversion au Lysistratisme
Conversion au Lysistratisme
Dédicace des vinyles depuis les crash barrières : 100% des disques vendus en moins de 10mn !
Dédicace des vinyles depuis les crash barrières

Et pour terminer en beautayyyyy bro’, parce qu’ils n’ont pas été capables une seule fois d’être sérieux, et de ne pas de faire de fuck toute la journée durant les shootings, mon petit cadeau <3

Fuck Lysistrata ! :)
F**K Lysistrata ! :) Tout en amour

Bref, une fois encore, c’était une boucherie, et il y a assez de dates de calées dans leur agenda hallucinant pour que tu puisses les découvrir. Aucune excuse.

Scène Post Concert : Le retour des enfants infernaux :)
Scène Post Concert : Le retour des enfants infernaux :)

Vive Lysistrata, Vive le Lysistratisme, Vive la France !

Texte et photos by Rod