Pigalle, ses néons, son moulin, ses monuments parisiens bordés de murs défoncés, et au milieu, 10 000 personnes faisant autant d’aller-retours sur le boulevard Rochechouart. C’est le retour du MaMA Festival qui rassemblait autant de professionnels de la musique que de festivaliers, participant à un drôle de mélange, international et local pour venir voir 120 groupes dans 8 salles différentes. Et voici ce qu’on retient :

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1. L’accessoire tendance

On a croisé des bonnets portés à l’intérieur, un éventail, des accroches smartphone divers et variés mais le grand gagnant fut bien le retour de la boule à facettes. Merci à Merryn Jeann d’avoir réalisé notre rêve : voir l’intérieur !

2. L’éclairage tendance

Nous avons nommé le stroboscope ou « l’éclate rétine ». Un peu comme la boule à facettes, pas un seul concert a eut lieu sans stroboscope… On exagère (un peu!).

3. Le cercle fermé

Tous les ans, il existe une salle dans laquelle il est quasi impossible de rentrer. Les précédentes éditions, le Phono Museum l’emportait haut la main. Cette année, le Théâtre de Dix Heures prenait la première place en accueillant une centaine de personnes. Entendu dans la file : « Moove, I’ve been waiting for an hour ». Avoir assisté au concert de Thérèse et de Jahwar relève donc du petit exploit.

4. Le feu
Dès le premier soir de festival, notre lauréate du Prix 2021 présentait son nouvel EP. DIRTSA est arrivée en trombe sur scène pour présenter ses sons hiphop et afro-trap. Ses anthems engagés et son flow imparable ont enflammé le public de la Machine du Moulin Rouge.

5. Danser ensemble

Après une coupure de plusieurs minutes qui a plongé la salle dans la stupeur (!), la fête Souleance a battu son plein. Le projet de DJ Soulist et What The Funk passait en version live pour faire danser festivaliers et pro. Exutoire !

6. Sauter ensemble
Dans un Cigale blindée, Sopico a posé son rap aux influences rock. Un concert pour réapprendre à lever les bras, et sauter ensemble.

7. To sit or not to sit

Cette édition fut marquée par quelques règles anti-COVID comme l’obligation absolue de s’asseoir dans certaines salles. Les meilleures réponses ? « Je ne peux pas m’asseoir pour un concert » lors du live de Thérèse et « On va pas s’asseoir, c’est bizarre » aux Trois Baudets.

8. L’hypnose

L’artiste passionnant.e de cette édition fut Franky Gogo pour son concert aux Trois Baudets. Comme pour son single « Too Fast, Too Much », son live nous embarque directement dans une electro aussi bien brutale qu’hypnotique. Clairement, impossible de s’asseoir, on danse.

9. On oublie tout

Programmé en fin de soirée le jeudi, Structures était attendu par un public compact. Dès les premiers riffs de guitare, tout se déchaîne dans la salle et sur scène. Post-Punk et Post-Covid.

10. Le rendez-vous manqué

Le concert auquel on aurait voulu assister : Lucie Antunes en concert au milieu d’une installation visuelle du collectif Scale.