L’édition 2017 du Prix Ricard S.A Live Music c’était donc : un top 10 trop stylé, des sessions live assez folles, une finale en mode Koh Lanta, un lauréat qui nous a mis une énorme claque, mais aussi beaucoup de candidats et de chiffres intéressants à retenir. Maths sup’ c’était pas votre truc ? Notre service statistiques s’est penché sur la question pour vous !


142 165 



Il parait que 2017 ne fait que commencer, mais pour le Prix Ricard S.A Live Music avec 1186 candidats inscrits, il s’agit déjà d’une année record. Et pour trois fois plus de plaisir, cette année encore il fallait voter pour trois candidats minimum pour que votre vote soit comptabilisé (mention spéciale pour la personne qui a voté pour plus de 100 groupes!!). Avec 142 165 votes effectués au total, en 2017 vous avez vu les choses en grand:

 

 


Où sont les femmes ?


Apparemment, c’est pas chez nous que Patrick Juvet va les trouver ! Cette année comme les années précédentes, les femmes sont encore une fois sous-représentées parmi les candidats inscrits sur le Prix avec seulement 12 % de participation. Par contre, notre jury n’est lui pas passé à côté de la techno ovniesque d’Irène Drésel et de la pop über-cool de Fanny de Dusk Totem, sélectionnées en finale. Et nous, on se donne rendez-vous l’année prochaine pour une édition qui sente peut-être moins les gros bras et la transpi’ dans les backstages : #briserleplafonddeverre !


219


Alors oui, Paris, sa pollution et ses serveurs pas gentils cassent encore le game de la ville la plus représentée en termes d’inscriptions sur le Prix (ce qui est somme toute logique au vu de la concentration de population dans la capitale). Mais la fronde se confirme à l’ouest avec un podium complété par Toulouse et Bordeaux et une quinzaine de candidats supplémentaires dans ces villes par rapport à l’année précédente. A noter la belle remontée de Marseille et de… Tours (aka la ville de Zaz, François Rabelais et Amel Bent) cette année. En attendant une édition 2018 qui sente bon la pétanque ou la quiche tourangelle ?

 


70 %


Et oui, on l’aura compris les groupes français aiment toujours autant chanter dans la langue de Saint John, Saint Paul, Saint George et Saint Ringo. Mais parce qu’avoir un bon accent anglais c’est pas toujours facile, une bonne moitié a fait le choix du français cette année tandis que 5% des candidats ont tenté des choses plus exotiques…

 


Radiohead au top des influences


Apparemment le goût pour les danses bizarres et les ambiances chialantes (mais sublimes) de Thom Yorke et ses copains plaisent à pas mal de candidats inscrits sur le Prix. On notera l’entrée de David Bowie dans le Top 10 des artistes les plus cités par les candidats, un an après son ultime changement de costume et coup de génie. Pour l’orthographe par contre, il va falloir revoir sa copie (coucou « Danièle Balavoine » et « Janice Jopelin »).


Beaucoup de ROCK


Et si en 2017 les gens en avait marre des séquences et des ambiances aseptisées ? Et si c’était l’heure du retour des guitares qui envoient du lourd ? Une tendance qui tend à se confirmer sur le Prix avec beaucoup de groupes se définissant comme « rock » et un lauréat qui s’appelle Lysistrata et nous donne des baffes à chaque concert.

 


– 11%


Evolution notable en ce qui concerne l’entourage des candidats et leurs sorties de disque : les musiciens inscrits ont en moyenne moins recours à un manager qu’il y a deux ans (- 11 %) et sont plus nombreux à avoir sorti au moins un disque (+ 10 %). L’avènement du #DOITYOURSELF ?

 


1984


Comme l’année de sortie de « Besoin de rien, envie de toi » de Peter et Sloane, comme la date de naissance de Scarlett Johansson mais aussi comme l’année de création du groupe inscrit avec le plus d’années à son actif. Qui a dit que le Prix était seulement réservé aux blancs-becs ?


98%


Pour info, vous êtes pas mal de candidats à avoir des pages Facebook, des comptes YouTube et des sons sur Soundcloud. Pas d’énorme scoop à l’horizon donc. Enfin si : il y a encore des gens qui sont sur Myspace (emoji #OMG le retour).


Des instruments insolites


D’accord, une basse, un clavier, une batterie c’est bien sympa, mais un bol tibétain, un chalumeau ou une vielle à roue c’est carrément plus classe non ?


3519 km


Parce que notre team aussi a bien été mise à contribution dans cette histoire : on vous dévoile nos astuces de tournée dans le cadre de la finale du Prix, à coup des statistiques ultra scientifiques (bisous les burgers, les cafés et les longs débats qui ne s’arrêtent jamais).

 


Le candidat type 


Après moult calculs bien précis, on a fini par trouver le candidat moyen inscrit sur le Prix : ils sont quatre, ce sont des mecs (forcément), ils chantent dans la langue de Shakespeare et habitent dans une grande ville aux apparts trop chers (cherchez bien). Ils ont la petite trentaine, balancent du gros rock et s’ambiancent à coups de Karma Police. En plus ils ont déjà sorti un EP. Si ça vous fait penser au groupe de votre pote qui joue de la basse, vous nous le dites ?


L’INFOGRAPHIE COMPLÈTE 


Un grand merci à notre graphie Thibaut Vankemmel pour cette chouette création que voici au grand complet: