En 2008, lorsque fut annoncé la sélection du Fair 2009 où figurait Hugh Coltman, j’avais écrit sur ce blog même qu’il s’agissait de chansons folk de qualité tantôt enjouées, tantôt tristes et qu’il s’agissait d’un très bon choix du Fair. A l’époque, je connaissais mal Hugh Coltman et je n’avais encore jamais écouté The Hoax. Pourtant, ma vision du garçon n’a pas changé depuis. Parfois plus pop-folk ou plus rock, seul ou accompagné, ses chansons alternent toujours entre légèreté et douleur nostalgique.
Depuis une bonne dizaine d’année, Hugh Coltman vit à Paris et comme, au hasard Jim Yamouridis, ça lui réussit plutôt bien. Je me souviens par exemple de cette jolie reprise qu’il avait réalisé du Waterfalls de Paul McCartney : à visionner ici.
Entre cette reprise jouée seul avec sa guitare avec sa voix à nue, et cette captation de The End Of The World à la Flèche d’Or dans le cadre de la Ricard S.A Live Session #3, où il se fond dans le groupe, il y a probablement le vrai Hugh Coltman, un ancien bluesman qui aime aujourd’hui profiter de la vie.
