ELIAS DRIS – Live Session

Le prix

Pour la dernière Live Session de l’année, c’est à la Cité de la Musique que nous attendait Elias, à côté de son portrait créé par Pierre & Gilles.

Bonjour Elias! D’où viens-tu, qui es-tu, raconte-nous ton histoire! 

Je viens d’Ile de France. J’ai commencé par faire du théâtre puis j’ai décidé d’arrêter pour faire de la musique. J’en avais marre de Paris, ça me déprimait un peu donc je suis parti à Los Angeles où j’ai enregistré un disque avec le père d’une chanteuse que j’aime beaucoup, qui s’appelle Alela Diane. Ce disque est sorti en 2017 et s’appelait Gold in the Ashees. Ensuite j’ai un peu tourné en France, j’ai fais un autre disque Beatnik or not to be, qui est sorti cette année, et que j’ai enregistré en France cette fois.

Super ! Est-ce que tu peux nous parler du lieu où on se trouve actuellement? 

On est à la Cité de la Musique dans l’expo de la Fabrique des Idoles de Pierre et Gilles. On s’était croisés au Havre, deux jours avant que mon premier album sorte. J’étais en panique, du coup je me suis fait un week-end au Havre et j’ai été voir leur expo là-bas. On s’était croisés, on s’était juste dit bonjour, je les avais félicités pour leur expo et depuis ils suivent ce que je fais. Cette année, ils m’ont parlé de cette nouvelle expo et ils m’ont demandé si je voulais bien qu’ils me prennent en photo pour faire partie de l’expo, ce à quoi j’ai répondu oui évidemment ! Ce sont des artistes que j’adore, ça faisait longtemps que j’espérais pouvoir faire une photo avec eux et du coup j’étais d’autant plus content que ce soit eux qui me le demande. Donc je voulais partager cette expérience avec tout le monde avec la Live Session !

Et tu as choisi quel titre ? 

J’ai choisi Warm My Chest parce que c’est un titre que j’aime bien et je ne pense pas faire de clip pour cette chanson mais je trouvais qu’elle méritais quand même un petit spotlight. C’est un peu une lettre adressée à un double qu’on peut tous avoir, le nous qui prend des mauvaises décisions, qui fait des conneries. il y a certaines parties qu’on aime et d’autre moins, et il y a certaines parties de ce double dont on se sépare quand on grandit, des parts de son adolescence, de son enfance… C’est peut-être un peu un morceau sur ça et  une lettre adressée à un autre moi. Du coup c’est marrant de me filmer avec mon portrait , ça fait un petit clin d’œil à Dorian Gray.