Des nouvelles de Colours In The Street

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A l’occasion de l’ouverture des inscriptions pour l’édition 2017 du Prix, Ricard S.A Live Music jette un coup d’œil dans le rétro et revient sur la carrière des précédents Lauréats. Aujourd’hui, intéressons-nous à Colours In the Street, vainqueur du Prix en 2013. Qu’ont-ils fait ces trois dernières années ? Réponse en cinq dates clefs d’une carrière couleur vert espoir.

Décembre 2013, après la victoire du Prix Ricard S.A Live Music : Après plus d’un an sur la route grâce au Prix, les membres de Colours In The Street terminent l’année un peu sur les rotules mais avec une grosse expérience dans les pattes : « on a tous pris dix ans en gagnant le Prix » confie les membres, on avait à peine 18 ans, et du jour au lendemain quand on se retrouve sur une scène devant 1200 personnes, qu’on passe de rien à tout, eh bien ça forge ! ». Pendant ces longs mois, le groupe alors sous influence pop-rock fait la connaissance de son public, mais se constitue également un premier réseau de professionnels (patrons de salle, médias, etc.). Jeunes okay, mais avec déjà une solide expérience, le groupe décide alors de se (re)poser un peu.

Février-mars 2014, début de l’enregistrement du premier album : Se reposer un peu, okay, mais pas trop. Quelques mois de battement auront été nécessaires à Colours In The Street pour faire le point, entre la fin du Prix et l’enregistrement du premier album. La victoire du Prix digérée, le groupe signe avec le label indépendant Velvet Coliseum et débute l’enregistrement de son premier album. Mis en boite en seulement quelques mois, le disque est finalement mixé à la fin de l’été 2014 par l’Ingénieur du son de la tournée. Les pots de peinture s’apprêtent à être déversés dans la rue !

20 février 2015, sortie du premier album « Royaume » : Pile deux ans après avoir gagné le Prix Ricard S.A Live Music, Colours In The Street revient avec son premier long format. « Pour nous ça paraissait très long » confie le groupe, « mais avec le recul on reste très fiers de cet album, il est arrivé au bon moment pour nous ». Dans la foulée, le groupe signe avec un éditeur (Because Editions) qui fait désormais partie intégrante de l’équipe. Un souvenir de cette période ? Les deux dates sold-out au Camji, la salle de leur ville d’origine (Niort) pour la release party de « Royaume », et les fans du premier rang qui connaissent les paroles par cœur. « Après ça, t’es prêt à conquérir la France ».

Octobre 2016, de la France à la Corée : Et pendant plus d’un an, c’est ce que le groupe va faire. Dernière étape du « Royaume Tour », en octobre dernier, avec une tournée qui s’est prolongée en… Asie ! « Grâce à un partenariat avec Ricard S.A Live Music et l’Ambassade de France en Corée du Sud, on a pu partir pendant 7 jours en Corée au Zandari Festa, avec les groupes Chinese Man et Colt Silvers [finaliste du Prix en 2014, Ndr]. « C’était dingue, jusque là on n’avait jamais joué ailleurs qu’en France et pour certains c’était même la première fois qu’ils prenaient l’avion ! Ce qu’on retient surtout, c’est que lorsque tu gagnes le Prix tu sais que tu peux compter sur l’équipe et que personne ne t’oublie, l’équipe est toujours là pour relayer ton actu, te donner des conseils. C’est presque une victoire à vie ! ».

2017 et le prochain album : Pour leur prochain album, actuellement en préparation, les membres de Colours In The Street ont déjà composé plus d’une cinquantaine de titres. Pas du genre à se laisser aller, les petits gars. « Cette fois on est revenu au côté pop, avec l’influence de grands groupes de stades. On n’a pas peur de citer Coldplay ou Phoenix ! Faut dire qu’on n’a plus envie d’être rangé dans la case indie ». Tenez le vous pour dit : depuis ses débuts en 2013, Colours In The Street a rajouté plus d’une corde à son arc-en-ciel. Faites un vœux, ils reviennent l’année prochaine.

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