Si vous avez sous la main des protections auditives (filtres moulés à vos oreilles ou à minima des boules quiès), le concert d’A Place To Bury Strangers est l’un des concerts incontournables des semaines à venir. Malgré un nouvel Ep légèrement moins agressif en matière de distorsion et de compression de son, Oliver Ackermann reste toujours ce grand malade de la guitare et de la persécution sonore.
Cependant, au de là de l’expérience physique, les compositions d’A Place To Bury Strangers sont à même de provoquer bien des frissons. Post-punk, shoegaze, new wave, cold wave, tout passe entre les cordes du trio, au point que, si ça continue comme ça, dans 20 ans, on aura peut-être envie de les mettre sur le même pied piédestal que Killing Joke.